Lire aussi: » L’esprit d’aventure rend plus intelligent » Non, nous ne sommes pas plus intelligents que tous les animaux
Si l’on pouvait penser que ceux qui feraient confiance un peu trop facilement aux autres Intelligence de caractère En réalité, expliquent les chercheurs, qui se sont appuyés sur une importante base de donnée américaine, la General Social Survey, il pourrait y avoir deux explications à ce paradoxe. Premièrement, les personnes les plus intelligentes seraient plus à même de juger des personnalités des autres, et donc de créer des relations avec les personnes les moins enclines à les trahir. Deuxième raison, les plus malins d’entre nous apprécieraient mieux les situations, sachant déceler celles où l’autre pourrait avoir un intérêt à trahir. « Il y a un lien entre intelligence et confiance », explique Carl Noah, « même lorsque l’on prend en compte dans l’équation le statut conjugal, le niveau d’éducation et le revenu ». De quoi confirmer ce que d’autres chercheurs avaient remarqué: bien juger de la personnalité des autres est une caractéristique de l’intelligence humaine qui s’est développée grâce à la sélection naturelle ». Un impact sur le bien-être et la santé Pourquoi ces résultats sont importants? Parce que la confiance n’est pas qu’un mot. D’autres études ont en effet montré que les personnes qui font confiance aux autres sont en moyenne plus heureuses et en meilleure santé. Une corrélation qui, selon ces nouvelles données n’est pas liée à l’intelligence. En d’autres termes, c’est parce que l’on fait confiance aux autres que l’on est en meilleure santé et plus heureux, pas parce que l’on est plus intelligent. D’où l’intérêt, selon les deux sociologues, de promouvoir le sentiment de confiance dans la société:
« L’étude de la confiance au niveau sociétal a des implications en terme de santé publique, de politique gouvernementale et d’initiatives privées d’aide sociale, et nous avons de bonnes raisons de penser que les gouvernements, les groupes religieux et les organisations civiques devraient cultiver la confiance dans la société », conclut Francesco Billaro.