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SoPsY: je dis Nooooooooon!

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SoPsY: Noooooooooon!



Coucou les MouseCatchers
Voilà la chronique désormais hebdomadaire de SoPsY (voir sa présentation ICI)

Cette semaine, SoPsY nous propose de savoir dire NON!

Pas plus tard que ce matin j’ai du dire NON à mon Adoadorée qui évidemment me fait la tête! La facilité aurait été de dire oui… mais NOOOOON!

Alors? Que pensez vous du sujet du jour?
Et surtout, n’hésitez pas à échanger avec SoPsY dans les commentaires 😉

XOXO

TheMouse

Retrouvez ICI toutes les chroniques de SoPsY

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Hello les Silvers,

 

Qui ne se souvient pas de cette période glorieuse durant laquelle nos enfants-adorés usaient et abusaient du non? En effet, à 3 ans, les enfants découvrent leur capacité à s’opposer et ont alors tendance à se plaire dans la position du refus systématique. Une période bénie pour les parents!

Pour autant, arriver à l’âge adulte, il est souvent mal aisé de dire non tant dans le domaine personnel que dans le domaine professionnel.


 

Quels sont les principaux freins à la capacité de dire non?

Le premier frein réside dans la connaissance et la confiance en soi. Pour pouvoir dire non, il est nécessaire de savoir ce que l’on veut et ce que l’on ne veut pas. Certains ont d’eux-mêmes une image tellement imprécise qu’ils ne savent pas déterminer ce qui est bon pour eux ou ce qu’ils souhaitent être ou vivre.

Le second frein est la capacité de faire un choix. Certaines personnes ne parviennent pas à se décider. Aucun choix n’apparaît comme absolument bon et la prise de risque est toujours trop lourde. Dès lors, ces personnes se laissent porter par la volonté de l’autre.

Le troisième frein réside dans la peur du conflit. Dire non signifie marquer une opposition et donc prendre le risque que celui qui a posé la question, accepte mal une réponse négative. Cependant, si une personne pose une question, c’est sans doute parce qu’elle attend une réponse et elle doit être prête à entendre toutes les réponses possibles.

Le quatrième frein réside dans la peur de perdre ou de prendre sa place dans un groupe. Dire non, c’est instaurer des limites qui sont propres à une personnalité et qui en dessine les contours. Lorsqu’une personnalité est un peu marquée, elle occupe une place et a une réelle fonction dans le groupe. Certains préfèrent rester transparent de peur d’être rejeté.

Enfin, la culpabilité est le dernier frein. On peut penser que dire non fait de nous quelqu’un d’égoïste, de fainéant ou de malpoli alors que dire non fait du nous simplement quelqu’un de conscient de ses limites.

 

Pourquoi apprendre à dire non?

Pour soi. Et pour les autres.

Savoir dire non, c’est aussi savoir dire oui. Et dire oui ou non, c’est se positionner, c’est faire des choix pour soi. C’est donc exister aux yeux de tous. Et exprimer qui l’on est vraiment, permet d’être en paix avec soi-même et aussi avec les autres. Si notre attitude est en adéquation avec ce que l’on ressent, les autres le perçoivent et sont en sécurité à notre contact.


Dire oui et dire non va donc ouvrir de nouveaux horizons et permettre une existence plus conforme à son être profond et donc plus respectueuse de soi et des autres.

 

Comment apprendre à dire non?

Il est d’abord nécessaire de déterminer la raison pour laquelle il est difficile de dire non et les circonstances dans lesquelles dire non est impossible. A-t-on du mal à dire non dans le domaine professionnel? Vis-à-vis de son conjoint? De ses enfants? Ou bien vis-à-vis de soi-même?


Une fois le problème posé, s’il est lié à un manque de confiance en soi ou à une histoire personnelle difficile, peut-être est-il intéressant de se faire aider par un psy pour quelques séances.

Ceci établi, lorsque la situation se présente, demander à son interlocuteur un temps de réflexion offre la possibilité d’étudier sereinement la réponse que l’on veut apporter et d’être conscient des véritables motivations qui amène à dire non. Cette démarche va asseoir notre motivation et nous permettre de ne pas flancher. Dans un premier temps, il est préférable de choisir des situations peu chargées émotionnellement donc pour lesquelles le risque est mesuré.

A chaque fois, que l’on est parvenu à dire non, il est important de prendre le temps de se féliciter et de constater les effets positifs de cette décision sur notre vie. Ceci va nourrir notre capacité à poursuivre la démarche.

A force de dire non et de constater que rien de grave n’arrive et que cela permet même un mieux-être significatif, le non deviendra une alternative tout à fait envisageable, même dans des situations perçues comme plus dangereuses.


Pour que ce processus fonctionne avec le moins de heurts possibles, il est important de prendre soin de verbaliser une réponse négative avec fermeté mais sans agressivité. La fermeté informe l’interlocuteur de la stabilité de la décision. L’agressivité, au contraire, fait entrer une composante émotionnelle négative dans l’échange et risque de mener au conflit. La communication non violente peut s’apprendre aisément lors de stages brefs en développement personnel.

 

Alors, et vous les Silvers, avez-vous appris à dire non?  

 

XoXo

SoPsY

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