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SoPsY: Anniversaire: date de tous les paradoxes

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SoPsY: Anniversaire: date de tous les paradoxes

Coucou les MouseCatchers
Voilà la chronique désormais hebdomadaire de SoPsY (voir sa présentation ICI)

Cette semaine, SoPsY nous propose de se pencher sur les anniversaires… Joie et partage… ou stress?!

Eh bien chez nous c’est plutôt joie et partage!

On vient d’ailleurs de faire une grande fête des anniversaires de « mai » (adoadoré, adoadorée, mon papa, ma maman, 20 ans de mariage, 26 ans de vie commune…)… bref tout est prétexte à faire la fête!!!

L’an dernier il y a eu mes 50 ans… et à part des ennuis à répétition qui ont un peu assombri l’année 2016, il m’est arrivé aussi beaucoup de belles choses et c’est ce que j’ai envie de retenir!

Dans un mois, j’aurai 51 ans… eh bien non prétexte pour boire un pastis non 😂 ???

Alors? Que pensez vous du sujet du jour?

Et surtout, n’hésitez pas à échanger avec SoPsY dans les commentaires 😉

XOXO

TheMouse

NB: je ne suis pas SoPsY… SoPsY est une personne que je connais dont la psychologie est une passion… mais chuuuuuut elle est ici rien que pour vous et incognito, elle est « psyblogueuse » maintenant 😀

Retrouvez ICI toutes les chroniques de SoPsY
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Hello les Silvers,

 

Pour certains fêter un anniversaire est une véritable joie. Pour d’autres, cette date est vécue, chaque année, comme un moment douloureux. Qu’est-ce qui fait que ce moment recouvre de tels paradoxes?

 

Anniversaire: date de tous les paradoxes

 

Fêter l’anniversaire de naissance de façon régulière et marquée, est assez nouveau. Cela date des années d’après guerre. Auparavant, la plupart des religions avaient tendance à s’opposer à ce type de pratiques pour des raisons qui leur étaient propres.

 

La première fonction est une fonction de mémoire. Se rappeler le lien avec les parents et avec la mère en particulier. Et si l’on pousse un peu plus loin, ne pas oublier la dette originelle.

La seconde fonction est de remplacer les rites de passage qui n’existent plus. L’anniversaire permet de jalonner l’avancée à travers les étapes de la vie.

La troisième fonction est de créer du lien, de se sentir aimé et d’être placé pour une journée au centre des attentions. C’est une façon de s’inscrire dans un groupe.

Enfin, la dernière fonction, est de participer à la société de consommation à travers des dépenses supplémentaires.

 

Les femmes ont un lien très fort avec la notion de cycles de par leur mode de fonctionnement hormonal. Par ailleurs, l’anniversaire de naissance est très lié à la maternité. Il est un rappel permanent du lien entre la mère et l’enfant. Les femmes se positionnent fréquemment comme les gardiennes de la mémoire familiale. Elles sont généralement plus attachées à la célébration de l’anniversaire de leurs enfants et petits-enfants qu’à leur propre anniversaire. Pour elles, une marque d’attention est parfois suffisante.

Les hommes ont une approche plus narcissique de cette date qui apparaît plus comme un marqueur de leur capacité à résister au temps qui passe.  

 

L’anniversaire apparaît comme un rappel de notre âge réel. Pourtant, de nombreuses études, (dont celles conduites par Denis Guiot en 2001) montrent qu’il existe une différence significative entre notre âge réel et l’âge ressenti.

Auparavant, la vie était jalonnée de rituels : il y avait un âge pour se marier, un pour procréer, un pour devenir adulte… Aujourd’hui, nous sommes libres: libres de nous marier plusieurs fois, de changer de métiers en cours de carrière, de procréer à des âges même avancés…

La disparition de ces jalons a entraîné une perte de repères qui peut nous conduire à ne pas être en adéquation avec notre âge chronologique. Fêter son anniversaire peut constituer un rappel plus ou moins douloureux de la réalité ou permettre de célébrer une certaine jeunesse subjective: j’ai 60 ans mais dans ma tête, je suis encore un jeune homme.

 

L’anniversaire est une fête. Une fête ambivalente: la fête de la vie et la fête d’une année écoulée (bougie que l’on éteint). La fête du partage (cadeau, gâteau) et la fête du narcissisme.


Compte-tenu de l’ambivalence de cette fête, les réactions de chacun peuvent être diverses. Si l’on envisage son anniversaire comme le début d’une nouvelle année, comme un moment de célébration de soi, comme un temps où l’on se nourrit de l’attention de ses proches, alors il s’agit d’un moment agréable.

Si l’on vit cet instant comme la fin d’une période, comme un pas de plus vers la fin, comme un temps de bilan, il n’est pas rare d’éprouver de l’angoisse voire pour certains, un véritable état dépressif.

En effet, des études ont révélé qu’il peut exister une fragilisation au moment de la date anniversaire. Souvent, cet état apparaît lorsque la personne effectue un bilan qui lui semble ne pas correspondre à ses attentes ou à celles de la société. Ainsi, une femme qui n’aurait pas d’enfant à 38 ans ou un homme qui aurait perdu son emploi à 52 ans. L’anniversaire vient réactiver la souffrance existante et lui donner un relief supplémentaire. Ces périodes de bilan sont plus courantes en début de décennies.

 

Et vous, les Silvers, comment abordez-vous vos anniversaires? Joie et partage ou périodes de stress? Venez nous les raconter en commentaires.

 

XoXo,

 

SoPsY

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